C’est un fait désormais bien établi et une information souvent répétée : en France, 20 % des enfants sont comptés comme pauvres. Les pouvoirs publics expertisent et expérimentent en direction de ces quelque 3 millions de mineurs vivant dans des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, une stratégie globale est en cours d’élaboration. Mais de quoi parle-t-on exactement quand on parle d’enfants pauvres ? Sans additionner trop de catégories, il convient d’ajouter aux données désormais classiques celles de certaines enquêtes administratives et associatives qui permettent de mieux cerner le problème dans sa globalité. La statistique globale porte en effet sur les ménages (c’est-à-dire les logements), or nombre d’enfants pauvres, parmi les plus pauvres, vivent avec des adultes sans domicile, dans des centres d’hébergement, des centres d’accueil, des bidonvilles. À partir d’un panorama technique des sources de données, cette note dresse un portrait de la pauvreté des enfants dans ses différentes dimensions. Elle propose ensuite des orientations et recommandations pour encore mieux l’appréhender. Enfin, pour contribuer plus efficacement à la réflexion, elle souligne quelques pistes générales pour des révisions de politiques publiques, insistant sur les cas les plus difficiles et les plus indignes.
Cette note a été écrite par Julien Damon, professeur associé à Sciences Po (www.eclairs.fr) et membre du conseil scientifique et d’évaluation de la Fondation pour l’innovation politique.
Pour lire et télécharger le texte intégral, cliquez ici : http://www.fondapol.org/etude/france-combattre-la-pauvrete-des-enfants
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